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Titre : La demeure des Mah-Haut-Rels
Ce récit est un projet de roman illustré. Il s’agit d’une œuvre à quatre mains – une histoire écrite par Siècle Vaëlban et illustrée par Anouck Faure aka Amaryan
Type : Roman illustré
Genre : Conte initiatique
Public : Adulte
Pitch : Trois personnages esseulés se rencontrent sur l’océan. Aux prises avec un monde cruel et instable, Regard, Venise et Reine partent ensemble à la poursuite d’une île légendaire.
État de progression : Manuscrit terminé ; texte mis en page et réalisation des premières illustrations ; en recherche éditoriale.
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Résumé : Les continents ont disparu et il n’y a plus de terres. Seuls le ciel et l’eau coexistent encore, formant un monde fluctuant aux perspectives infinies.
Les derniers hommes survivent à bord de dirigeables ou de radeaux-villes, subissant les caprices des vents et de l’océan. Du passé, il ne reste que les histoires des Seigneurs, les élus de ce monde à la dérive, ceux qui portent la mémoire du Temps d’Avant.
Regard est l’un de ces Seigneurs. Conteur émérite, il écrira l’ultime histoire, celle qui martèlera le monde à son image. Mais voilà que la tempête se lève et que sa barque est emportée par les flots noirs. Isolé au milieu de l’océan, furieux et impuissant, Regard attend la mort.
Il fait alors une rencontre inattendue : un radeau dirigé par deux enfants qui se sont enfuis à la recherche d’une île légendaire, la dernière terre émergée du monde – la demeure des Mah-Haut-Rels.
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« La barque s’éloigne, inexorablement. Elle scintille sur les flots comme un vaisseau de lumière fendant l’ombre. Un bijou précieux sur l’encre obscure des vagues.
Ma gorge brûle, irritée par les sanglots. Là d’où je viens, on ne pleure jamais, on ne crie pas davantage. J’ai appris le goût des larmes avec celui de la vie en quelques jours à peine.
Leurs silhouettes, debout sur la barque, ne cessent d’agiter la main vers moi : deux jeunes fous à l’orée de l’âge adulte, encore emplis de la quintessence de l’enfance. Chevelures irisées dans la lumière du crépuscule, ils s’éloignent, minuscules à présent contre la ligne d’horizon.J’essuie d’un geste résolu les larmes qui sillonnent mes joues. Je peux presque entendre les Seigneurs de Sage juger sévèrement ma faiblesse, se moquer de mon chagrin qui n’a rien de raisonnable. Il n’y a pas de place pour les sentiments chez nous, seule la mémoire compte. »
La demeure des Mah-Haut-Rels, Siècle Vaëlban
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